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moyenne
3.21/5

Gozu

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les avis de Cinemasie

6 critiques: 2.42/5

vos avis

45 critiques: 3.36/5

visiteurnote
Jérémy 2.5
Illitch Dillinger 2.75
Chang La Rage 4.25
Mounir 3
Samehada 3.75
spud 3.75
Chip E 2.5
Dakysto 4.75
loicaf750 5
Cuneyt Arkin 3.75
panzanini 4
DarK ChoueTTe 3.25
Sifu Tetsuo 3.5
the artist 1.5
Zoal 4
White Snake 4.75
X27 2.5
Oiggab 4
Flichtenbloden 3
Bastian Meiresonne 3.75
jool 2.5
750XX 4.5
Lok-ar2 2
Bart052 3.75
el sinior canard 2.5
chronofixer 3.5
aucun 1.25
dll_povtyp 2
geez 4
Hojo 4.25
JoHell 4
jep 3.5
KrazyMeer 4.75
lo sam pao 2.75
nisei 4.5
OshimaGosha 5
Pikul 3
punkfloyd 3.75
mat rey 3
Anel-kun 3.75
Scalp 0
Simon VD 3
Titeuf@ 3.75
Tred 2
Oh Dae-soo 3.5
Bama Dillert 0.75


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Complétement barré, comme tous les films du réalisateur ceci dit....

10 août 2010
par Jérémy


Nagoya confidential

Venez à Nagoya! Le soleil y brille de mille feux, la plage y est large et sauvage, et les orangers s'étendent aussi loin que l'oeil peut voir! On trouve autant de travail que d'habitants et la terre est bon marché. Chaque japonais a sa propre maison, et dans chaque maison, une joyeuse famille japonaise. Vous pouvez avoir tout ça, et qui sait, devenir une star, ou au moins en rencontrer une venue se reposer dans ce havre de paix! La vie est belle à Nagoya! C'est le paradis sur terre!

C'est en tout cas ce qu'on voudrait vous faire croire. Mais derrière ce paysage idyllique, on trouve aussi des casses où on n'écrase pas que les voitures, des restaurants où le sourire des clients peut cacher d'horribles vérités, et des hôtels tenus par des fratries psychologiquement perturbées. Dans ce genre d'hôtel, vous pourrez facilement trouver du lait produit sur place, du lait maternel qui plus est!

A Nagoya, si vous trouvez la bonne ruelle, vous trouverez tout ce que vous chercher. Vous pensiez trouver un homme? Vous repartirez avec une belle femme à l'allure distinguée, au bon goût indéniable, et à la distinction évidente. Les gens s'y sentent en sécurité, loin des conflits de la ville, et de la corruption engendrée par les yakuzas.

Alors laissez vous guider par Takashi Miike, qui vous fera découvrir une ville aux charmes aussi variés que surprenants, pour une visite jouissive de 2h09!

20 juin 2009
par Chang La Rage


ozaki ?

gozu la premiere fois que je l'est vu, j'ai été scier sur place(mon deuxieme miike apres audition). je ne pouvait pas dire si j'avais adorer ou le sentiment de mettre fait berner.enffet c'est au second visionnage que j'ai vraiment kiffer. le film commence sur les chapeaux d'roue, après on rentre dans rhytme beaucoup plus lent,bizzare ( a la lynch) et la fin est vraiment innimaginable. c'est comme souvent chez miike une experience unique, meme si par moment c'est long, rester jusqu'a la fin (sa vaut vraiment le coup). et c'est le genre de film ki vous reste longtemp dans la tête. a decouvrir et surtout a voir et a REvoir.

01 février 2007
par spud


Crazy Miike

Gozu ? Une œuvre très inégale, cas récurrent dans la filmographie de son auteur. Il faut tenir le coup durant la première partie du film pour ne manquer sous aucun prétexte les festivités trash éparpillées çà et là dans la seconde. Soigneusement réalisé, avec une photographie rappelant le cinéma US des années 70, Gozu accuse en contrepartie de nombreux temps morts inutiles qui ne font que desservir la narration et plomber gravement le rythme du métrage. Et ne parlons pas de ce pseudo-scénario à la David Lynch du pauvre, dont l'intérêt demeure lui aussi fort limité. Reste ces incartades complètement chtarbées (le rêve de l'homme à tête de vache, le meurtre du boss obsédé sexuel, la scène d'amour qui tourne mal et se transforme en accouchement absurde), ces idées folles nées de l'imagination morbide et détraquée de Miike, qui nous obligent à tout pardonner et à se délecter d'instants purement jubilatoires entre quelques durs bâillements au final bien récompensés. Le réalisateur pense même à nous refaire le coup de Visitor Q et de sa demoiselle d'âge mûr au don laitier miraculeux qu'elle exerce en activant ses glandes mammaires. Une fois encore, fous-rires et grimaces de dégoût sont légion.

26 août 2006
par Chip E


Un soupçon de Lynch, un zeste de Cronenberg...

Le film commence avec une scène débile/délire...et puis au bout d'un moment, on a l'impression que le personnage principal entre dans la 4ème dimension, et là, tout bascule... Je n'ai pas encore vu beaucoup de films de Miike, il fait du trash, il ose, il surprend, mais les autres films que j'ai vu manquaient de rythme (des scènes frappantes ou trash, entrecoupé de vide), manquaient du je ne sais quoi qui fait qu'on accroche vraiment le film pour qu'on le considère très bon. Miike semble avoir franchi un pas dans la réalisation, car c'est cette fois ci vraiment bien filmé, de plus, c'est pour le moment son seul film qui ne m'a pas laissé de repis, et surtout d'ennuis. Il est difficile de décrire le film, d'en donner une interprétation, et c'est aussi sa force, chacun aura sa propre façon de voir et comprendre...certains diront qu'il n'y a rien à comprendre, d'autres chercheront des reflexions bien complexes. On croise les mondes de Lynch ou Cronenberg, tant sur le fond que la forme, et qui va s'en plaindre ? Un film étrange qui est à voir, mais pas à mettre entre toutes les mains...

19 août 2005
par Dakysto


Un pur délire

Un takashi miike comme je les aime : déjanté à souhait. Totalement fou du début à la fin. Malgré qu'il soit un peu long par moment, je trouve que ce film est magnifique. Pas de violence, juste la visite d'une petite ville qui ne se trouve sûrement pas dans les guides touristiques. Et les deux dernières scènes finales encore plus folles que le reste du film. Simplement bravo M. Miike.

08 août 2005
par loicaf750


Ich Liebe!

Bon film malgré quelque longueurs (mais dans quel Miike n'y en a-t-il pas?) qui fait rebondir allégrement son gros cul sur des idées de plus en plus déilrantes(avec un gros faible pour la louche). J'ai failli mourir de rire devant la scène avec le chien du début. C'est un peu idiot comme film, c'est sur, mais le film commence par prévenir qu'il ne faut pas croire un mot de ce qui va être dit... donc on ne peut pas dire qu'on est pas prévenu.

21 juillet 2005
par Cuneyt Arkin


Mites au logis Yakuza

Bien que durant plus de 2 heures, je trouve que c'est un des Miike les plus digestes ... et même fascinants (osons!) J'avais envie de faire une chronique super longue avec pleins de spoilers pour détailler le cycle qui permettra à notre Yakuza puceau de devenir entre autres "un homme un vrai", j'avais envie d'expliciter toutes les sequences et progressions logiques qui en font un chihiro bis (Source d'inspiration principale du film, on pourrait faire 10 pages avec les emprunts à Chihiro). Oui mais voila, entretemps j'ai lu la chronique chez sanchodoesmiike et j'ai pas envie de recopier donc allez-y-voir !!

08 février 2005
par panzanini


Miike a encore craqué..

on savait déjà qu'il était un peu atteint, mais là...O_O... A vrai dire, j'ai pas adoré le film. Mais je ne l'ai pas détesté non plus, loin de là. En fait, le problème est que ça commence de façon très prometteuse, mais que, encore une fois, je le maintiens, Miike a du mal avec le rythme.. 2 H 10, c'est à peu près 20 minutes de trop pour ce voyage extrême et déjanté. On peut comparer ce film, par certains aspects, à du Lynch, mais en plus déjanté, et avec une ambiance plus grotesque encore. Le scenario : Minami, un yakuza est chargé d'éliminer son aniki (= frère, terme employé dans le milieu des yakuza), Ozaki, qui commence légèrement à péter les plombs. Fait qui nous est d'ailleurs montré dans une mémorable séquence d'ouverture, où Ozaki est persuadé qu'un chien a été créé pour se débarasser des yakuza ^^; Bref, le boss charge Minami de se débarasser d'Ozaki en l'emmennant à une décharge un peu spéciale à Nagoya, ce qu'il entreprend de faire à contre-coeur, Ozaki lui ayant sauvé la vie par le passé. Seulement, sur le chemin arrive un incident qui a raison d'Ozaki. Minami, paniqué, embarque le corps et décide de se poser dans un café pour gamberger un peu sur les évènements. Seulement, le temps d'aller aux toilettes, et Ozaki a disparu de la voiture dans laquelle il l'avait laissé. Plus qu'à le retrouver. C'est alors pour Minami le début d'un longue quête surréaliste dans Nagoya, qui s'avèrera peuplé d'habitants carréments zarb. Alors voilà, le spectateur perd peu à peu pied au en même temps que Minami au cours de son enquête, et de ce point de vue là, c'est réussi. Il y a du beau monde dans le coin, et on rencontre des persos plus bizarres les uns que les autres. On alterne donc, dans ce rêve éveillé, surréalisme, grotesque, et non-sens, jusqu'à un final qui m'a paru quasi-incompréhensible.. Tout cela est loin d'être déplaisant. La réal tient la route (hormis quelques accrochages), et les acteurs assurent, certains s'en donnant à coeur joie. Mais en même temps, c'est un peu vain et longuet. Je ne vois pas trop quelle est la finalité du film, et si ça se trouve, il n'y en a tout simplement pas d'autre que de perdre le spectateur dans ce "joyeux" bordel... Après tout c'est pas si désagréable :) C'est loin de donner un excellent film à l'arrivée, et encore une fois, je trouve que Miike gâche ses idées par manque de rythme et le côté "entamé mais pas terminé" de certaines idées, mais si on aime être surpris et perdu, ce road-movie bizarroide n'est pas un total ratage malgrès ses défauts. Un petit 3,25/5, en espérant, comme après chaque film de Miike, qu'il saura mettre un jour sa folie et ses bonnes idées au service d'un film plus équilibré et abouti.

13 décembre 2004
par DarK ChoueTTe


Interessant...

Ce n'est certes pas le meilleur Takashi mais j' avoue qu'il m'est resté un bon moment dans la tête après l' avoir vu. Les personnages sont interessants surtout les femmes car elles sont comptètements barrées (Mention spéciale pour le personnage de la vieille dame..). Je préfère quand même la deuxième partie du film parce qu'elle est beaucoup plus radicale dans le délire (une habitude chez Miike....). On pense quand même beaucoup à Lynch.

24 novembre 2004
par Sifu Tetsuo


Miike trop long pour pas grand chose...

Je l'avais attendu ce film !!! Et finalement la montagne accouche d'une souris... On peut décomposer ce film en 3 grosses phases : La première (la moins longue malheureusement a mon avis...) est le début commencant sur le ton de la comédie via les délires du frère luttant contre tous les phénomènes anti yakusa :) Ensuite on rentre dans une phase étrange a la david lynch dans un univers complètement déjanté ... C'est à partir de la disparition de son frère et "mentor" que débute la quête d'affirmation de soi de Minami qui se retrouve alors confronté à ses peurs et ses secrets au beau milieu d'une faune de personnes plus cinglés les unes que les autres. Et là force est de constater que Miike tombe dans certains de ses travers car que c'est long... trop... Au début on peut etre fasciné par l'univers qu'il a mis en place mais on tourne vite en rond pour finalement rentré dans la dernière période du film qui est celle de la renaissance, sur laquelle je ne m'étendrais pas pour ne pas dévoiler la fin du film mais d'ailleurs Takishi ne s'y est pas forcément attardé non plus puisque ce seront quelques flashs qui viendront ponctuer et imager le final... Bref des bonnes idées mais c'est très long pour finalement une histoire bien plus simple que la presse pseudo intellectuelle a bien voulu le dire quand ils ont assassiné le film (Et pourtant ils comprennent godard, eux...) Une note un peu sévère car je suis très déçu surtout que je sais que Miike est capable de mieux...

21 novembre 2004
par the artist


Etrange voyage initiatique

Gozu est un film très étonnant. Ca peut paraitre lent mais l'atmoshère qui s'en dégage est très prenante. Meme trame que le voyage de Chihiro: une route barrée, un etre familier qui disparait soudainement, la recherche du disparu dans un univers qui a basculé dans l'étrange, puis le passage à l'age adulte à travers une séquence tout à fait étonnante. A voir

17 octobre 2004
par Zoal


Gozu, voyage dans les ténébreuses pensées d'un yakusa !

Le film narre le malaise soudain d'un yakusa qui ne supporte plus sa condition et qui, dans son délire paranoïaque, se croit notamment poursuivit par un chien qui veut sa mort. Avec Gozu, le prolifique cinéaste Takeshi Miike nous livre un nouvel élèment de sa filmographie consacré au problème de l'intégration et du rejet de l'individu. Oeuvre synthèse de ses préoccupations, on y retrouve le thème des yakusas mais aussi cet onirisme étrange si caractèristique de ses oeuvres. De nouveau, le réalisateur s'interroge sur l'être humain, sa folie, mais aussi ses rêves, ses appréhensions dans la vie, sa solitude face à un monde qui le rejette (ce qui n'est pas un mal dans la mesure où il n'y a pas sa place). A la fois déstabilisant et profondement humain, le regard porté par Miike sur un personnage hors du commun constitue l'une des plus belles réussites cinématographiques de ce premier semestre. Une oeuvre qui n'est pas sans évoquer le meilleur de David Lynch et Takeshi Kitano. Indispensable !

08 août 2004
par White Snake


DECEPTION

Gozu est le 5 ème film de Takesshi Miike que je vois après "AUDITION" et la trilogie "Dead Or Alive " . A la vision de ce fameux Gozu, je suis plutôt déçu : l'histoire traine en longueur, il n'y a pas réellement de renouveau de la part de Miike ; les acteurs ne sont pas mauvais, mais on tourne en rond et rien ne se passe . A oublier .

01 août 2004
par X27


Nagoya wa hen desu

Sensationnel ce film!! Un très bon miike

18 juillet 2004
par Oiggab


Etrange, fantasque et parfois un peu longuet

En voyant la scène de début, on se dit qu'on va avoir droit un un gros délire. Mais le film préfère naviguer dans le bizarre et parfois le n'importe quoi (mais ça on a un peu l'habitude avec Miike). On est donc content de voir d'excellentes scènes déjantées mais entre c'est creux, donc on attend la prochaine séquence anthologique et c'est comme ça tout le film. Plus court, Gozu aurait gagné en intensité

25 mars 2004
par Flichtenbloden


Bad Yakuza Trip

Et un Miike de plus, un ! Vu au dernier (excellent) Festival de Nantes - les Utopiales - ce Miike est un bon crû. Désarçonnant, comme à son habitude, le film démarre comme un road-movie Kaurismaki-en pour embrayer sur un patchwork de saynètes aux réferences multiples (Lynch pour le travail sur le son, Kitano pour la mise en scène et quelques personnages pittoresques, ...); mais ce sont avant tout des thèmes propres au réalisateur, qui sont repris et étendus (fluides corporels en tous genres, lait maternel, scène anthologique finale, hôtellerie/bar repris à l'"Hapiness..."). S'il est amusant et intéressant de voir entamer/experimenter le réalisateur de "genres" de films toujours plus divers (road-movie / fantastique lynchien, comédie absurde, quasi HK), c'est une fois de plus les idées (trop nombreuses) et l'énergie (travail trop bâclé) débordantes, qui semblent empêcher le réalisateur de nous livrer un chef-d'oeuvre ou du moins un film complet. De plus, la scène finale est certes anthologique (je vous laisse la surprise), mais semble comme "plaquée" au reste du film, comme si Miike cedait à l'attente évidente du spectateur de supplanter des finales à la DOA ou autres "Audition". Le réalisateur n'est pourtant pas dupe et sur-enchérit par un épilogue aussi jouissif, que celui de "the Feebles" de Peter Jackson... L'ensemble est assez barré pour se laisser regarder sans déplaisir (même s'il aura désarçonné quelques novices présents dans la salle) et l'amateur averti prendra plaisir à se réferer aux nombreuses auto-citations / approfondissements des thèmes recurrents.

09 novembre 2003
par Bastian Meiresonne


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